Licencié aux Loups d’Angers depuis ses débuts, Nathan Pilard semble déjà prêt pour le très haut niveau. Double médaillé des derniers championnats d’Europe en Pologne, le Ligérien s’annonce comme le futur grand espoir du tennis de table français. Rencontre !
D’où vient cette passion pour le tennis de table ?
« Cet amour vient de mon père, entraineur de l’équipe première des Loups d’Angers. Dès mon plus jeune âge, j’assiste aux rencontres : la petite balle blanche m’émerveille. Mes deux grands-pères étaient aussi pongistes. Mon environnement familial a beaucoup joué en ce sens. »
Ta précocité éblouit. A seulement 15 ans, tu te classes parmi le top 10 européen. Quelle est la clé de la réussite ?
« La passion, le plaisir et l’entrainement. Ma semaine type sans compétition se compose de deux séances d’entrainement par jour, une le matin et une l’après midi avec un circuit training par jour. En plus, j’ai deux séances physiques individuelles. »

Ces derniers temps, tu as multiplié les tournois internationaux. Raconte-nous.
« Récemment, je suis allé en Roumanie. Je me classe neuvième sur dix. Mon niveau de jeu n’a pas été suffisant. Cet été, j’ai participé aux championnats d’Europe. Je ramène deux médailles, une en or en double mixte et une de bronze par équipe. Individuellement, je m’incline en quart de finale. Je rentre tout juste d’Italie, où je fais huitième de finale dans ma catégorie (U15) et trente-deuxième de finale en U17. »
La santé mentale devient un enjeu majeur pour le sport. As-tu déjà fait appel à des soutiens psychologiques ?
« Au pôle France juniors au Creps Pays de la Loire, à Nantes, je suis en relation avec un préparateur mental. La dépression touche les meilleurs. Simon Gauzy, ancien numéro 1 français a été victime d’un burn-out en 2022. L’état mental joue sur la performance. Pour l’instant, je n’en nécessite pas le besoin. »
Quelle est ta prochaine échéance majeure en cette fin de saison ?
« Les championnats du monde en décembre en Slovénie. Pour y participer, il faut se classer parmi les deux meilleurs de chaque nation ou bien parmi les trente meilleurs mondiaux. Actuellement, je suis dans ces critères. S’ajoutent les champions continentaux qui sont qualifiés d’office. »
Les Jeux Olympiques, un rêve ?
« Evidemment. C’est une compétition internationale, où les meilleurs du globe s’affrontent. Ce n’est pas ma seule ambition. Les championnats du monde restent une motivation. Intégrer l’équipe professionnelle des Loups d’Angers, à titre personnel, me motive. »

Crédits : Renaud Chevalier






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