Il y a près d’un an, en novembre 2023, lors de la Coupe du Monde des moins de 17 ans, la Nouvelle-Calédonie avait été qualifiée pour les phases de groupes. Certes, les Néo-Calédoniens avaient fini derniers d’une poule relevée (Angleterre, Brésil et Iran), néanmoins, cette qualification avait tout de même étonné la planète foot. Et si cette folle histoire se répétait ?
Nouveau format de la compétition
La Coupe du Monde 2026 sera l’édition qui compte le plus grand nombre de sélections nationales. En effet, la FIFA a augmenté le nombre de participants à 48 ! Cet élargissement de 16 équipes supplémentaires va permettre à certaines nations, n’ayant jamais participé à un tel événement, de croire plus que jamais en une possible qualification.

© – Facebook Fcf Foot
C’est le cas en Océanie. Jusqu’à présent une place de barragiste intercontinentale était attribuée à ce continent. C’est-à-dire que la meilleure équipe océanienne devait jouer un match à couperet, contre une nation d’une autre confédération. Seulement, cette situation ne permettait pas aux équipes du Pacifique de se qualifier régulièrement (une seule fois lors des sept dernières éditions, la Nouvelle-Zélande en 2010)1. Désormais, la Confédération Océanienne de Football (OFC) dispose d’une place qualificative directe et d’une place de barragiste internationale.
Un match franco-français
Ainsi, trois tours sont mis en place afin de déterminer les deux nations qui obtiendront leur précieux billet. Lors de la dernière trêve internationale, le 2ème tour s’est terminé, qualifiant les Fidji, la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, et Tahiti (Polynésie Française). Ces 4 équipes s’affronteront pour le 3ème tour sous forme de « final four ». Le tirage au sort a fait que les Fidji feront face à la Nouvelle-Zélande, tandis que les deux territoires d’outre-mer français joueront leur place en finale. Une finale si importante. En effet, si le gagnant est directement qualifié, le perdant a toujours des chances de se rendre en Amérique du Nord en 2026, puisqu’il passera par un barrage international.
Cela peut paraître surprenant que des territoires français aient la possibilité de participer à la Coupe du Monde, alors qu’ils ne sont pas indépendants. La Nouvelle-Calédonie et Tahiti font partie de la FIFA, dès lors, ils peuvent s’y qualifier. Finalement, c’est le même principe que pour l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande du Nord et le Pays de Galles qui appartiennent tous au Royaume-Uni, et qui pourtant, ont chacun leur sélection. Cette subtilité n’est pas unique, puisque la FIFA reconnaît 211 nations contre 193 à l’ONU.

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À quoi peut-on s’attendre ?
Bien sûr, il ne faut pas s’enflammer. Cependant, il faut prendre les choses comme elles le sont : le gagnant de Nouvelle-Calédonie – Tahiti (en mars 2025) sera à un match du mondial ! De plus, si celui-ci perd, il aura toujours une chance de se qualifier lors des barrages.
Quel que soit le résultat, ces qualifications permettront de mettre en avant l’une de ces sélections. À plus grande échelle, c’est un territoire français qui sera mis en valeur.
Ainsi, rêvons d’une double qualification française pour le mondial 2026 !
- À noter que l’Australie est affiliée à la Confédération Asiatique de Football (AFC) depuis 2006. Elle n’est donc pas comptée dans cette statistique. ↩︎






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