Les rumeurs de transferts circulent à cette période de l’année en NBA. En effet, à l’approche de la « trade deadline » du 6 février, dernier délai, les managers des franchises s’activent sur le marché des transferts afin de préparer l’avenir, avec comme objectif principal : les playoffs NBA en avril. Zoom sur les équipes et les potentiels « moves », pouvant bouleverser le cours de la saison.
Que représente la « trade deadline » ?
Il n’est pas rare d’entendre cette expression lorsqu’il s’agit d’évoquer les sports américains. La « Trade deadline » représente la date limite à laquelle les franchises en NBA peuvent échanger des joueurs ou d’autres actifs. Cette date non fixe, tombe généralement en février, ce qui permet aux équipes de se renforcer au milieu d’une longue saison de 82 matchs. Cette année, les derniers « trades » auront lieu le 6 février. Face à cette date butoir, les équipes devront se satisfaire de leurs effectifs jusqu’à la prochaine intersaison.
La » trade deadline », un moment crucial pour les franchises
Plusieurs types d’équipes sont à distinguer. Tout d’abord, les prétendants au titre sont souvent les clubs les plus cités dans les rumeurs à l’approche de cette date butoir. Ces équipes possédant déjà un effectif leur permettant de lutter pour la quête du Graal en NBA, cherchent à compléter leur « roster » en visant des joueurs à des postes spécifiques. Les équipes du bas de classement profitent de cette phase pour entamer une reconstruction, en accumulant les jeunes joueurs à fort potentiel.
Le marché des transferts en NBA n’est pas qu’un simple moyen d’échanger des joueurs. Une autre monnaie d’échange est celle des tours de Draft. Chaque année, en juin, lors de la Draft NBA, les collectifs sont amenés à choisir des jeunes joueurs issus des universités américaines ou venants du monde entier. Ils sont classés selon un ordre déterminé par le classement des franchises de l’année précédente.
Les Boston Celtics et le Oklahoma City Thunder ont construit leurs équipes au fil des années via les transferts et la Draft avant de devenir à l’heure actuelle deux des grands favoris au titre.

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Les équipes fréquemment mentionnées à l’aube de la trade deadline 2025
Les Los Angeles Lakers, les Golden State Warriors ou encore les Philadelphie Sixers sont des exemples récurrents de franchises actives à ce stade de la saison. Afin d’entourer leurs stars notamment LeBron James (Lakers), Stephen Curry (Warriors ) et Joël Embiid (Sixers), les « front offices » de ces franchises cherchent à améliorer constamment leurs effectifs. Le marché des transferts en 2025 est également marqué par les équipes en reconstruction. Les Brooklyn Nets, les Washington Wizards et les New Orleans Pelicans sont les principaux acteurs. En contrepartie de leurs joueurs à fortes valeurs marchandes, ces équipes sont régulièrement citées dans des échanges afin d’acquérir de plus jeunes joueurs. Enfin des « contenders » au titre seraient susceptibles de renforcer leurs équipes en opérant à des transferts pour combler quelques carences. C’est le cas de Dallas Mavericks ou des Memphis Grizzlies. Malgré des dynamiques diverses, chaque équipe joue un rôle à l’approche de la Trade Deadline.

Les 30 franchises NBA s’activent à l’approche de la date de clôture du marché des transferts.
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Les joueurs stars au cœur des rumeurs de transferts
Mécontents dans leurs franchises respectives en raison des résultats sportifs, des joueurs tels que De’aaron Fox ou Jimmy Butler chercheraient des portes de sortie avant le 6 février. Des équipes semblent intéressées par le meneur de jeu des Sacramento Kings. Les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama ou encore les Houston Rockets sont des pistes probables pour le joueur de 27 ans. Quant à l’ailier du Miami Heat, il serait sur les tablettes de nombreux prétendants dont les Dallas Mavericks ou les Golden State Warriors. Au-delà des joueurs souhaitant de nouvelles expériences, certains profils seraient très convoités dans la ligue. Les noms de Cam Johnson (ailier des Brooklyn Nets), Brandon Ingram (ailier des New Orleans Pelicans) ou de Zach Lavine (l’arrière des Chicago Bulls) circulent au sein des « front offices » des équipes visant le titre NBA. Un des premiers transferts marquants a été celui de Dorian Finney Smith échangé par les Nets contre d’Angelo Russell (meneur de jeu faisant son retour au sein de la « Big Apple » ) en provenance des Lakers. Les mouvements de ce type de joueurs pourraient animer la fin de saison, en chamboulant les différents « rosters »…

© – tweet de Shams Charania






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