A l’occasion du 80ème anniversaire du LOSC, Maxime Pousset répond à nos questions sur son livre intitulé « LOSC – 80 ans d’histoire et de fierté ».

Bonjour Maxime, quelle est la chose la plus surprenante que vous ayez découverte lors de vos recherches pour ce livre ?

Ce qui m’a le plus surpris, c’est que le LOSC a, dans son passé, souvent vécu des périodes d’instabilité. Il a même perdu le statut de club professionnel au tout début de son histoire, puis une autre fois en 1969. Ces dernières années, le club est souvent en haut du tableau en Ligue 1 et maintenant en Coupe d’Europe. C’est une chance de le vivre. J’aimerais dire à tous les jeunes qu’ils ont de la chance de connaître le LOSC en Ligue 1 et en Coupe d’Europe !

Qu’avez-vous appris d’autre à propos du LOSC ?

Tout ce que j’ai vécu depuis 2008, c’est encore frais dans mes souvenirs. Pour les années antérieures, j’ai dû faire un gros travail de recherches et de lectures. Par exemple, les années 60-70 ne sont pas du tout glorieuses pour le LOSC qui était en D2.  Ce qui est intéressant c’est de remettre les éléments de l’époque dans le contexte : qui était le LOSC à l’époque et qui est-il aujourd’hui ?

Qu’est-ce que auriez voulu inclure de plus dans votre livre ?

Le match contre le Real. Je n’en parle pas, car le récit se finit à l’été 2024. Forcément je ne peux pas parler des derniers matchs contre le Real Madrid, l’Atlético Madrid ou la Juventus. On le fera peut-être plus tard et on en parlera. 

Quel est le témoignage dans votre livre qui vous a le plus ému ?

Je dirais celui de José Fonte. Je l’ai intégré pour illustrer le chapitre sur la communauté portugaise au LOSC.  Il me disait que quand il est arrivé à Lille, il ne connaissait pas bien la ville ni la France. Il s’est intégré et Lille est maintenant sa maison. Il a vraiment fait une déclaration d’amour au LOSC mais aussi à Lille en général.

Fonte, ancien capitaine et joueur des Dogues entre 2018 et 2023
© – Anthony Dibon/Icon Sport

Comment avez-vous recueilli les témoignages ?

Pour la plupart, je les ai recueillis soit par téléphone, soit lors de rencontres. Je leur expliquais le concept par téléphone et leur demandais s’ils étaient d’accord de faire l’interview. Puis après, on trouvait un moment pour s’appeler, cela a été le cas avec Mavuba, Tafforeau où on se rencontrait comme avec Lucas Chevalier, Eden Hazard, Claude Puel.

Quelles sources avez-vous utilisées pour le livre ?

Toute la littérature existante sur le LOSC. Il y a eu beaucoup de livres qui ont été écrits sur le club par le passé. J’ai pu ensuite affiner en vérifiant si des informations étaient véridiques ou pas. 

Que prévoir pour les 100 ans du LOSC ?

C’est difficile à dire puisque j’ai retrouvé les livres des 50 et 60 ans du LOSC qui étaient complètement différents de celui des 80 ans. On n’écrivait pas de la même façon à l’époque. Après, la question est de savoir si on aura toujours des livres pour les 100 ans. Je pense que oui, puisque je trouve que le livre est un objet noble qui existera toujours. 

J’espère que d’ici là, on aura encore de belles pages d’histoire  avec des titres, des coupes d’Europe. Le but c’est que dans 10 ans, il y ait de nouvelles choses à raconter, qu’on n’ait pas eu une décennie plate. L’objectif c’est que chaque livre soit riche.

Quelle serait la part du foot féminin dans votre prochain livre ?

J’ai déjà une double page sur le foot féminin qui est en plein essor en France, bien qu’on puisse percevoir dans certains autres clubs un ralentissement de cette progression. Le problème c’est qu’il y a beaucoup de joueuses talentueuses qui quittent la France. 

J’espère qu’il va y avoir une nouvelle dynamique pour le football français féminin, car je pense qu’il mérite d’être regardé et suivi. D’ici le livre du quatre-vingt-dixième anniversaire, j’espère qu’elles seront en D1, qu’elles auront eu des titres.

Combien de temps cela vous a pris pour rédiger ce livre des 80 ans du LOSC ?

Pour tout le travail de lecture, d’écriture, des photos, des maquettes, cela a dû prendre six mois, je crois. J’ai commencé en janvier de l’année dernière et je l’ai bouclé au mois de juin. C’est un travail assez long.

Alexis Malo

© – DR

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