Ce jeudi midi, l’équipe de France a subi une lourde défaite 3 sets 2 face à l’Argentine, scellant son élimination dès la phase de poules. Un énorme coup d’arrêt pour les champions olympiques en titre, qui espéraient briller dans ce Mondial. Après un succès prometteur en ouverture contre la Corée, leurs ambitions se sont rapidement envolées.
Deux désillusions face à la Finlande puis l’Argentine
Mardi, les Bleus affrontaient la Finlande, 18e mondiale, déjà accrocheuse face à l’Argentine (défaite 3-2). Privée de Trevor Clevenot et Nicolas Le Goff, la France a souffert face à la défense scandinave. Menés 19-25 dans le premier set, les Tricolores ont égalisé (25-17) avant de céder dans un troisième set crucial (27-29). Après avoir arraché le quatrième (25-19), ils se sont effondrés dans le tie-break, surclassés 15-9, avec seulement deux points inscrits en attaque. Les 23 points de Jean Patry n’ont pas suffi à compenser une prestation catastrophique au service : 29 fautes directes, soit plus d’un set offert à l’adversaire.
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Face à une Argentine agressive et inspirée, la France a rapidement été menée 2-0 (26-28, 23-25). Deux manches perdues dans le money-time, où les Bleus ont constamment couru après le score, incapables d’enchaîner les séquences positives et plombés par de nouvelles erreurs au service. L’entrée de Théo Faure et Yacine Louati a apporté un souffle neuf, permettant aux Tricolores de revenir dans la partie (25-21, 25-20). Le tie-break s’annonçait décisif : une victoire synonyme de huitièmes de finale, une défaite synonyme d’élimination. Dans un gymnase chauffé à blanc, la tension était palpable, chaque point joué comme une balle de match. Le set est resté serré jusqu’au moment où l’Argentine a pris deux longueurs d’avance, un écart qu’elle n’a jamais lâché. Les Sud-Américains ont conclu sur leur deuxième balle de match, crucifiant les Bleus et validant leur billet pour la suite de la compétition.
Quelle suite pour cette équipe de France ?
L’équipe de France confirme ses difficultés dans les Championnats du monde : toujours aucune médaille depuis 2002. Cette désillusion pourrait marquer la fin d’une génération dorée, avec la possible retraite de cadres comme Earvin Ngapeth, Nicolas Le Goff, Benjamin Toniutti ou Jenia Grebennikov. Le staff et les joueurs devront se remettre en question rapidement mais l’avenir n’est pas sombre pour autant : des talents émergents comme Théo Faure ou Mathis Henno, ainsi que les jeunes champions du monde U19 (et 5e aux Mondiaux U21), incarnent déjà la relève. Autour d’Antoine Brizard, Jean Patry, Trevor Clevenot et Barthélémy Chinenyeze, nouveaux leaders du groupe, les Bleus auront l’occasion de rebondir dès l’an prochain lors des Championnats d’Europe.
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