Au terme d’un exercice 2024-2025 plein, le LOSC s’est hissé à la 5e place du championnat. Les Lillois s’assuraient alors une qualification en Ligue Europa pour cette saison. De septembre à janvier, les Dogues affronteront huit écuries européennes différentes. Leur tirage semble relativement abordable, de quoi esquisser un objectif ambitieux : figurer parmi les huit premiers du classement de C3. Une histoire de recette sportive et économique…

Du SK Brann au SC Fribourg, de belles rencontres programmées

Le 29 août, les Lillois découvraient un tirage plutôt abordable. Malgré quelques chocs contre des adversaires d’habitude accoutumés à la Ligue des Champions, le LOSC devrait s’en sortir.

Les adversaires du chapeau 1 : AS Rome (Italie) ; GNK Dinamo Zagreb (Croatie)

Chapeau 2 : PAOK Salonique (Grèce) ; Etoile rouge de Belgrade (Serbie)

Chapeau 3 : SC Fribourg (Allemagne) ; Young Boys de Berne (Suisse)

Chapeau 4 : SK Brann (Norvège) ; Celta Vigo (Espagne)

Parmi ces huit équipes, trois disputaient la C1 la saison passée (Zagreb, Belgrade et Berne) tandis que le PAOK et l’AS Rome jouaient la C3. Quant au LOSC, il parvient à se qualifier fréquemment pour les coupes d’Europe depuis quelques saisons maintenant. L’institution lilloise s’aguerrit et semble mieux armée sur ce point-là.

Cette analyse peut aussi se lire par le coefficient UEFA : il permet de classer l’ensemble des clubs des championnats engagés en fonction de leur résultat sur la scène européenne. Lille y figure 31e, derrière Rome (9e) mais, devant les sept autres rivaux. Ces chiffres confirment un rôle de favori à la victoire finale qu’il faudra incarner sans réserve.

Un effectif très expérimenté, un atout majeur à faire valoir

Sur le papier, le groupe lillois semble plus ou autant rompu que ses adversaires. Au sein des vingt-trois joueurs sélectionnés par le coach Bruno Genesio pour disputer ces rencontres du jeudi soir, seul six d’entre eux n’ont jamais disputé de phase finale de coupes d’Europe. L’expérience sur la scène européenne était un critère notable de la cellule de recrutement cet été.

Les Nordistes ont en effet enregistré les arrivées d’Olivier Giroud, de Hamza Igamane, de Romain Perraud, de Chancel Mbemba, d’Arnaud Bodart et de Berke Özer. Des éléments qui renforcent les Dogues, autant dans le jeu qu’au cœur du vestiaire.

Chancel Mbemba comptabilise 53 rencontres de C1 ou C3, sous trois tuniques différentes (Anderlecht, Porto et l’OM)
© – REUTERS/Yves Herman

Avec trois qualifications en phase à élimination directe, sur ses trois dernières participations en coupe d’Europe, le LOSC détient la recette pour s’affranchir des premiers tours de C3 et C1. L’exemple le plus mémorable reste la 7e place obtenue la saison passée en Ligue des Champions. Retenons les déplacements bien négociés (6 points récoltés sur 12 possibles) et des réceptions dans la forteresse de Villeneuve-d’Ascq assurées (10/12 et 11 buts inscrits). Ils s’agissaient des ingrédients clefs pour la formation lilloise. Cette bonne dynamique est à conserver.

Pour Olivier Létang et les finances du club, le top 8 est primordial

Outre le prestige sportif en ligne de mire, le Lille OSC doit aussi faire face à une triste réalité économique. Avec les issues incertaines liées aux droits TV en Ligue 1, la qualification au tour suivant de C3 est nécessaire pour les finances lilloises. En ce mois de septembre, le président Olivier Létang rappelait que « vendre des joueurs était une obligation pour survivre. » D’un point de vue comptable, la formation nordiste n’est plus en déficit. Toutefois, les primes accordées par l’UEFA permettraient de se détacher encore plus du modèle d’achat-revente imposé à chaque mercato.

Olivier Létang insiste régulièrement en conférence de presse sur la santé financière de son club
© – Maxppp

Avec déjà un peu plus de quatre millions empochés grâce à la participation, chaque opposition, chaque place gagnée au classement feraient augmenter le montant de la recette monétaire finale.

A lire aussi : A la découverte du SK Brann, le premier adversaire norvégien du LOSC en Ligue Europa

Maxence Delpierre

© – Icon Sport

2 réponses à « Football : Entre un tirage clément et des enjeux économiques cruciaux, pourquoi Lille doit viser le top 8 en Ligue Europa »

  1. […] A lire aussi : Football : Entre un tirage clément et des enjeux économiques cruciaux, pourquoi Lille doit viser l… […]

    J’aime

  2. […] A lire aussi : Entre un tirage clément et des enjeux économiques cruciaux, pourquoi Lille doit viser le top 8 en … […]

    J’aime

Laisser un commentaire

Tendances