Pour ce premier match de saison LBWL1 à la maison, l’ESBVA-LM n’a pas déçu ses supporters venus nombreux ce dimanche 12 octobre. En effet le Palacium affichait complet, et c’est ce qui a permis aux Villeneuvoises de décrocher cette victoire qui s’est jouée jusqu’à la dernière minute. Face à elles, Landerneau, plus déterminé que jamais après sa victoire face à Charleville-Mézières le weekend dernier.
Les Guerrières imposent leur jeu d’entrée
L’ESBVA-LM commence très fort ce match et montre son agressivité avec 12 rebonds dans le premier quatre-temps. Les Villeneuvoises veulent en découdre après trois défaites en trois matchs depuis le début de la saison. Elles affichent clairement leurs ambitions en allumant le rouleau compresseur dès le premier quatre-temps, qu’elles remportent 19 à 8, grâce aux maladresses sous le cercle et les fautes défensives qui s’accumulent chez les Landernéennes. Quant à elles, les joueuses de Maxime Bézin, ne tremblent pas devant la ligne des lancers-francs et creusent l’écart petit à petit. A la mi-temps, le score est de 43 à 21 pour Villeneuve-d’Ascq. « Une entame de match pas dans le même monde, il y a une équipe qui sort avec les crocs et nous qui sommes là. » selon Wani Muganguzi, le coach de Landerneau.
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Un collectif plutôt optimiste
Pour rappel, l’effectif de l’ESBVA-LM a été changé « à 90 % » selon sa capitaine, la cohésion est donc en pleine construction, mais cette première victoire reste très encourageante. En première période, les Guerrières ont pu compter sur l’aide de Marie-Michelle Millapie, véritable révélation dans ce début de match avec 4 rebonds et 10 points à son compteur. L’intérieure de 29 ans, originaire d’Amiens, est arrivée cet été à l’ESBVA-LM et prend de plus en plus ses aises dans la raquette. Malgré ses cinq fautes individuelles ce soir, elle redonne confiance à cette équipe qui se découvre. C’est également Sokhna Adji Fall qui a enflammé le public ce soir grâce à ses 14 rebonds et 21 points inscrits à elle seule. « Elle nous montre aujourd’hui tout ce dont elle est capable mais elle doit encore réussir à s’exprimer davantage au sein de notre collectif. Et si nous parvenons à installer cela, elle deviendra incontestablement une joueuse redoutable dans ce championnat » selon Maxime Bézin.
Même si du travail reste à faire, la capitaine, Marie-Eve Paget, se veut rassurante sur le collectif en devenir de cette équipe : « Aujourd’hui on s’entend toutes bien, on a vraiment créé quelque chose que nous transposons de plus en plus sur le terrain. On a toutes la volonté de se battre pour les autres et on le montre aujourd’hui avec une victoire à la clé. »
Petite frayeur dans cette fin de match
C’est donc avec confiance que les joueuses de Villeneuve-d’Ascq abordent cette deuxième période. Sans véritable coup d’éclat, l’écart reste globalement maîtrisé, mais se réduit légèrement : + 17 points à la fin du troisième quart-temps (60-43).
Dans les dernières minutes, les Villeneuvoises retombent dans les travers des matchs précédents. Trop de pertes de balles et de rebonds défensifs concédés à l’adversaire. Au point même où la graine du doute commence à germer dans les esprits de la salle. Le cordon de sécurité des 10 points est franchi et les Landernéennes ne sont plus qu’à trois petites possessions de recoller au score à l’entrée du money-time. Le fantôme de la défaite contre Fribourg mercredi dernier refait-il surface ? Professionnelles jusqu’au bout, les filles de Maxime Bézin ne se laissent pas surprendre et assurent une première victoire logique mais rassurante pour la suite du championnat.
Un calendrier intense mais sous contrôle
Ce relâchement en fin de match peut s’expliquer par la fatigue des joueuses qui ont du mal à assumer ce calendrier très intense entre les matchs d’Eurocup et les matchs de saison régulière. Malgré tout, Maxime Bézin se veut optimiste : « On ne peut pas aller trop vite, aujourd’hui l’équipe fait des choses qu’elle ne faisait pas hier. » Pour limiter la fatigue ou les blessures, la stratégie est simple : « J’ai cette volonté de ne pas dépasser la limite de 25 minutes par joueuse dans un match, car ma réflexion est dans la durée, je pense au match suivant forcément. »
- La Boulangère Wonderligue, première division du basket français féminin ↩︎
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