A la tête de l’équipe de Tourcoing, actuellement quatrième de la Poule C du championnat de Nationale 2, le coach Maxime Renard a répondu aux questions des Olympistes ce samedi.

L’équipe tourquennoise est sur les bases de la meilleure saison de l’histoire du club, et a conforté son beau début de championnat face à Gravenchon, solidifiant sa place dans le top de sa poule de Nationale 2, avec six victoires et deux défaites. Maxime Renard nous raconte sa perception de ce début de saison réussi.

Vous êtes le coach, mais vous avez aussi la casquette de manager, qu’est-ce que cela change pour vous ?

Le métier est totalement différent, car d’un côté on a plutôt des missions administratives d’accompagnement de l’équipe, donc assez éloignées du terrain, et de l’autre la mission de coach qui est beaucoup plus sur le terrain. J’ai connu les deux casquettes : j’ai longtemps été manager général avant de devenir coach. Désormais, les joueurs me voient plutôt comme le coach, car même si je suis manager général le temps du recrutement, une fois qu’il est fait, tout le monde me voit plutôt comme le coach. Je suis donc coach jusqu’en avril, et début mai je redeviendrai manager général.

Pour le moment, le début de saison de votre équipe est excellent – cinq victoires pour deux défaites – c’est l’un des meilleurs démarrages de l’histoire du club. Vous êtes d’ailleurs invaincus à domicile, qu’y a-t-il de différent cette saison ?

Oui, on fait un bon début de saison, je ne dirais pas excellent parce que l’on a perdu deux matchs, certes de très peu [NDLR : défaites de 2 et 1 point] mais on fait un début de saison intéressant. On est invaincus à domicile, j’espère que vous ne porterez pas la poisse (rires), mais j’espère que ça va durer.

Comment on a fait pour avoir des bons résultats ? Et bien déjà ça passe par la stabilité de l’équipe : on a un effectif qui a très peu changé entre l’année dernière et cette année, et puis le recrutement est réussi, avec deux recrues aux profils complémentaires qui apportent des choses très intéressantes. C’est l’union de ces deux choses-là qui fait que l’on arrive à faire un bon début de saison et à engranger les victoires qu’il nous fallait pour réaliser notre objectif de maintien.

Vous vous appuyez sur une défense très solide, vous encaissez environ 67 points par match – une des 4 meilleures défenses de la poule -, quels sont les principes que vous inculquez à vos joueurs pour rester aussi solides défensivement ?

Des choses assez simples en termes d’organisation collective. On essaie de s’appuyer sur une ou deux défenses, on n’essaie pas de faire plein de choses, mais ce que l’on fait on le fait correctement, avec de la dureté. Je pense que quand on est durs, quand on essaie de s’imposer face à l’adversaire, ça peut gommer un certain nombre de petites erreurs.

Côté offensif, vous avez recruté deux joueurs cet été, vous avez quatre joueurs à plus de 10 points de moyenne, comment arrivez vous à introduire ces joueurs pour bien faire fonctionner l’attaque ?

Notre début de saison est forcément intéressant sur le plan offensif, on a gagné du temps puisque les joueurs se connaissaient et on avait déjà des automatismes, donc on s’est appuyés là-dessus en pré-saison. Nos deux recrues aux profils très complémentaires nous permettent de faire varier le plan de jeu en attaque, mais on s’appuie sur ce que l’on a fait l’année dernière. El Hadj Der produit de la dureté près du cercle, Clément Dezaille nous apporte sa capacité à s’écarter beaucoup plus pour écarter le jeu. C’est très intéressant.

Quatre joueurs à plus de 10 points, c’est la complémentarité de nos dix joueurs : on est quasiment doublés à tout les postes, tout le monde est capable de jouer et d’apporter. Mon travail consiste à choisir ceux qui, le soir du match, sont les meilleurs. La vérité d’un jour n’est pas la vérité de la semaine suivante, et chaque semaine on a de nouveaux joueurs qui peuvent apporter et c’est très intéressant pour nous.

Pour finir, vous connaissez bien le club et vous y êtes attaché depuis que vous êtes jeune. Cela vous fait plaisir de voir que Tourcoing arrive à avoir des bons résultats ?

Ça fait plaisir, évidemment. J’ai connu les quinze années de Nationale 2, les nombreuses saisons difficiles, les quelques saisons qui se sont mieux passées. Après il ne faut pas s’enflammer, on fait un beau début de saison mais elle est longue. Il faut continuer à travailler pour engranger beaucoup de victoires, et on ne se contentera pas d’un simple maintien.

On est capable de s’imposer, et en tout cas de jouer les yeux dans les yeux avec n’importe qui, on reste ambitieux et on a envie chaque semaine d’engranger les victoires pour s’offrir les meilleurs résultats possibles à la fin de la saison.

Il va donc falloir compter sur des Tourquennois en pleine confiance pour le reste de la saison. Leur grande forme est à confirmer ce samedi 15 novembre face à Grande-Synthe, 12e de la poule.

A lire aussi : L’ESBVA-LM se qualifie pour les play-offs d’Eurocup avec une victoire face au Ślęza Wrocław

Tristan Serra

© – Tristan Serra / Les Olympistes

Une réponse à « Basket : « On ne se contentera pas d’un simple maintien » : Rencontre avec Maxime Renard, coach de la Saint-Michel Tourcoing en Nationale 2 »

  1. […] A lire aussi : « On ne se contentera pas d’un simple maintien » : Rencontre avec Maxime Renard, coach de la S… […]

    J’aime

Laisser un commentaire

Tendances