Membre de l’équipe-type de la saison 24-25 de National avec Le Mans FC, Vincent Burlet était de retour de prêt au Losc pour la préparation estivale. Avec le plein de confiance, il apparaissait même lors de la première journée de Ligue 1. Cependant, les recrues lilloises à son poste de latéral gauche l’ont toutefois forcé à repartir en prêt. D’abord à Reims, puis à Boulogne-sur-Mer…
Vincent Burlet avait commencé la pré-saison du Losc tout feu tout flamme, dans la lignée de ses performances avec Le Mans. Quatre titularisations sur les quatre premiers matchs amicaux de l’été. Positionné à son poste préférentiel (défenseur gauche), il bénéficiait des départs de ses trois anciens homologues : Mitchel Bakker, Gabriel Gudmundsson et Ismaily.
Un manque d’expérience pallié par un nouveau prêt ?
Il a retrouvé une place plus naturelle, de remplaçant, lorsque Romain Perraud est arrivé en provenance du Bétis Séville. Le 17 août à Brest, il enregistrait pour autant, ses toutes premières minutes en professionnel, avec les Dogues. Mais, l’arrivée d’un autre latéral, Calvin Verdonk, actait définitivement son départ.
S’il était pressenti du côté de l’Italie, c’était finalement en Ligue 2 qu’il rebondissait. Burlet rejoignait le Stade de Reims sous la forme d’un prêt avec option d’achat.
© – Stade de Reims Médias
Son aventure champenoise resterait atypique : aucune minute jouée sous les couleurs rémoises en match officiel. Arrivé le 1er septembre, il quittait déjà Reims le 31 octobre. Il était aussitôt prêté une nouvelle fois par le Losc. Direction Boulogne-sur-Mer, toujours en deuxième division.
Relance immédiate dans les Hauts-de-France
Un transfert au mois de novembre, c’est assez rare pour le souligner. Il a été possible grâce au statut de « joker médical ». Pour Vincent Burlet, c’est surtout une occasion parfaite pour réamorcer sa saison. Opportunité saisie, seulement quelques jours après son arrivée. Il était aligné sur le flanc gauche de la défense à quatre de l’USBCO, lors du derby face à Dunkerque. Cette intégration express a montré que l’international U21 belge n’avait pas perdu son abattage physique et athlétique.
Son opposant du soir n’était autre que le champion du monde marocain U20, Gessime Yassine. Virevoltant, il ne lui a pas rendu la tâche facile pour une première avec les Boulonnais. Vincent Burlet était même poussé à la faute dès la 25e minute. Il a tout de même pu glaner 70 minutes de jeu au stade Marcel-Tribut, avant d’être remplacé par l’habituel titulaire Julien Boyer.
Quels objectifs accomplir avant la fin de saison ?
Collectivement, l’USBCO et Vincent Burlet doivent tenter d’assurer le maintien. Le promu est actuellement relégable et pointe à la 17e place du championnat. Individuellement, le latéral gauche de 20 ans peut espérer engranger des minutes et le plus d’expérience possible.
L’international espoir belge n’a pas été sélectionné depuis le rassemblement de septembre. Ses performances pourraient peut-être lui permettre de devenir un membre permanent des Diablotins. Et enfin, pourquoi pas aspirer à figurer dans le groupe pro lillois pour la prochaine saison ?
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