Le Saint-Quentin Basketball entamait ce dimanche son mois de décembre très chargé (six matchs), chez le champion de France en titre, le Paris Basketball. Malgré une belle résistance durant trois quarts-temps, les Axonais ont fini par craquer pour la première du nouvel entraîneur Eric Bartecheky.
Malgré les deux matchs en milieu de semaine face à Monaco (un en Coupe de France, l’autre en Euroligue), Paris a entamé la rencontre avec, comme d’habitude, beaucoup d’intensité. Pression tout terrain, agressivité près du panier, et de nombreuses tentatives à 3 points. Un début de match qui a fait beaucoup de mal à Saint-Quentin, déjà à seize unités des Parisiens après dix minutes. Une entame ratée donc pour le SQBB et Bartecheky le reconnaît : « On n’était pas prêt, on n’a pas été vigilant. »
Un début manqué qui n’empêche pas Saint-Quentin de bien revenir dans le match, notamment grâce à un Eddie Ekiyor, qui enchaîne les bonnes performances ces dernières semaines. Le SQBB accuse un retard de neuf petits points à la mi-temps, et a même pu croire inquiéter les champions de France en titre en revenant à six unités en milieu de troisième quart temps.
Les démons saint-quentinois ont refait surface
Très efficaces au rebond, offensif et défensif, en novembre, les joueurs de Bartecheky se sont effondrés dans ce secteur du jeu hier soir. Sur les 37 ballons joués sous le cercle du SQBB après un tir raté, plus d’un ballon sur deux a fini dans les mains parisiennes. 20, c’est le nombre de rebonds offensifs concédés par le SQBB, des chiffres qu’on n’avait pas vus depuis le match contre Nanterre fin octobre. C’est une statistique qu’il faut évidemment remettre dans le contexte : Paris est la meilleure équipe au rebond du championnat, et capte en moyenne 16 rebonds offensifs par match. En après-match, Eric Bartecheky a appelé à « relativiser » et que « tout n’était pas à jeter ».
Un souci au rebond qui a ainsi fait couler les Saint-Quentinois à partir de la fin du troisième quart temps, avant que le meilleur marqueur du Championnat de France, Nadir Hifi, ne vienne enterrer les derniers espoirs du SQBB. Un quatrième quart-temps qui n’a pas manqué d’impressionner Jared Rhoden, qui disputait son premier match de championnat avec le Paris Basket : « Nadir est un joueur très spécial. Je n’ai jamais vu un joueur comme lui, que ce soit en NBA, ou tous les endroits où j’ai pu jouer. » Une déclaration très spéciale qui reflète parfaitement le début de saison canon du Français de 23 ans.

© – Tiago Lopes Bouvier / Les Olympistes
Un mois de décembre qui s’annonce compliqué pour le SQBB
Ce dimanche, Saint-Quentin a joué le premier des six matchs que le club va disputer en l’espace de vingt jours, et pas face à n’importe quelles équipes. Dès mardi, les Phoenix enchaînent avec un nouveau défi, cette fois-ci face à l’Asvel en huitièmes de finale de la Coupe de France, avant d’enchaîner face à Dijon samedi prochain. Trois matchs en six jours seulement donc, dont deux face à des mastodontes du basket français. Une expérience que devront renouveler les joueurs du Saint-Quentin Basketball entre le 21 et le 26 décembre, avec trois matchs sur cette période. Le 21, Saint-Quentin se déplacera à Strasbourg, avant d’accueillir la JL Bourg le 23, et de terminer ce long mois par un déplacement au Mans, club que Bartecheky connaît bien puisqu’il a mené l’équipe au titre de champion de France en 2018.

© – Tiago Lopes Bouvier / Les Olympistes
Pour affronter ce lourd calendrier, Saint-Quentin a pu compter ce dimanche sur un retour de taille : celui de Lucas Boucaud, qui est revenu après deux mois d’absence. Le meneur français souffrait de douleurs dorsales depuis le premier match de championnat face à Boulazac, et cette absence s’est fait ressentir quand Saint-Quentin manquait d’alternatives pour faire souffler Nick Johnson. Une blessure qui inquiétait puisque Boucaud avait déjà été contraint de se faire opérer pour les mêmes douleurs il y a plus d’un an de cela. Son retour a été discret, mais devrait, à terme, faire du bien à la ligne arrière saint-quentinoise. Une ligne arrière qui va sûrement devoir composer sans Anthony « Cat » Barber, touché à la cheville. De l’incertitude donc, puisque même Bartecheky « n’en sait pas plus ».
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