Toujours en quête d’une première victoire depuis l’arrivée sur le banc d’Eric Bartecheky, les joueurs de Saint-Quentin se déplaçaient sur le parquet de la SIG Strasbourg pour le compte de la douzième journée de Betclic Elite. Malgré une deuxième mi-temps équilibrée, ce sont finalement les Phénix qui s’inclinent en Alsace sur le score de 84 à 72.
Face à une équipe de Strasbourg revancharde après deux défaites sur les deux dernières journées, les Saint-Quentinois pouvaient s’attendre à un gros début de rencontre. Dès l’entame, les locaux imposent leur rythme et rentrent très bien dans leur rencontre, à l’image d’un Gabe Brown auteur des sept premiers points du match. Les joueurs d’Eric Bartecheky peinent à répondre à l’intensité proposée par leurs adversaires du jour. Le coach se retrouve vite obligé de prendre un temps-mort pour couper le rythme strasbourgeois (9-2, 4e). Le pivot Eddie Ekiyor tente de résister à la puissance dans la raquette du Nigérian Nelly Joseph, en vain. En manque d’adresse, le SQBB accuse un retard de dix points à la fin du premier quart-temps (27-17).
Une entame de match ratée qui plombe le SQBB
Le casse-tête continue dans le deuxième quart et les supporters de Saint-Quentin, venus en nombre pour encourager leur équipe, donnent de la voix malgré un écart qui s’alourdit. Les Strasbourgeois dominent et passent même la barre des 50 points avant de rentrer au vestiaire, signe d’une défense trop permissive de la part des Picards.
© – Saint-Quentin Basket Ball
L’heure du réveil saint-quentinois en deuxième mi-temps ?
L’écart de 15 points au retour des vestiaires ne permettait pas à Strasbourg de lever le pied dans ce match et les joueurs du SQBB l’avaient bien compris. Emmenés par un Nick Johnson combatif (21 points en presque 30 minutes), les Saint-Quentinois n’abandonnent pas et se donnent les moyens de croire à un exploit. Grâce aux tirs primés de Giovan Oniangue ou encore d’Anthony « Cat » Barber (qui réalise son meilleur match sous les couleurs du SQBB avec douze unités), ils parviennent même à revenir à huit points d’écarts, de quoi faire douter les joueurs strasbourgeois (67-59, 31e). Mais malgré un troisième quart-temps remporté par le SQBB, la fin du match tourne à l’avantage des Alsaciens. L’écart créé en première période n’a en effet pas permis à Bartecheky et ses joueurs de faire basculer la rencontre, et c’est finalement Strasbourg qui empoche sa huitième victoire de la saison.
Tout n’est pas à jeter dans ce match, comme les 19 points inscrits par Neftali Difuidi en sortie de banc, qui égalise son record de la saison. Mais les Saint-Quentinois peuvent avoir des regrets, comme le retard à l’allumage en début de rencontre et la panne d’adresse qui ne leur à pas permis de recoller au score. Cette dixième défaite en douze matchs reflète un début de saison bien en deçà des attentes, notamment celles des supporters du SQBB : « C’était pas incroyable, on espère un réveil car c’est très inquiétant. » Un réveil notamment de la part de certains joueurs étrangers comme Eddie Ekiyor, limité à seulement 2 points en 27 minutes ou encore Jordan Caroline, loin de ses statistiques habituelles (5 points). Un supporter présent évoque également « un jeu et des systèmes à revoir » : un jeu basé essentiellement sur le talent de l’Américain Nick Johnson (32 ans), trop seul pour pouvoir répondre aux offensives strasbourgeoises.
Une fin d’année sans cadeau pour Saint-Quentin
Sans la moindre victoire depuis le retrait de Philippe Da Silva et l’arrivée sur le banc d’Eric Bartecheky, les Picards sont plus que jamais en danger, à égalité avec le barragiste Gravelines-Dunkerque (2 victoires, 10 défaites). Avant de passer à la nouvelle année, deux matchs plus que difficiles attendent les joueurs de Saint-Quentin.
À peine 48 heures après leur déconvenue à Strasbourg, ils enchaînent ce mardi avec la réception de Bourg-en-Bresse, pensionnaire d’Eurocup et actuel cinquième de Betclic Elite. Pour terminer l’année 2025, le SQBB se déplacera sur le parquet du Mans Sarthe Basket le 26 décembre, autre prétendant aux playoffs en fin de saison. Si la tâche s’annonce relevée, elle peut également ressembler à un joli cadeau de Noël en cas de succès, ce qui donnerait par la même occasion un énorme bol d’air à une équipe en besoin urgent de gagner.
Les Olympistes 
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