Alors que la phase régulière du Top 14 s’est conclue la semaine passée, le champion de France est très loin d’être désigné. En effet, ce samedi débute les phases finales, le moment le plus important de l’année pour les clubs concernés.
Un système atypique dans le sport français
Contrairement à la Ligue 1, où le PSG a été champion en finissant premier au terme de la 34e journée, le Stade Toulousain (leader du Top 14) doit encore franchir deux marches pour espérer remporter le bouclier de Brennus. En effet, le Top 14 se divise en deux temps : la phase régulière d’abord, puis les phases finales. Au terme de la première phase, six équipes se sont qualifiées pour les phases finales. Il s’agit du Castres Olympique, l’ASM Clermont, l’Aviron Bayonnais, le RC Toulon, l’Union Bordeaux Bègles, ainsi que le Stade Toulousain. Bordeaux et Toulouse, ayant fini premiers et seconds, ont directement pris leur ticket pour les demi-finales. Les quatre autres clubs devront eux se disputer les deux places restantes, en match de barrages.
Des matchs alléchants, qui remettent toutes les cartes en jeu
Les deux matchs de barrages auront lieu ce week-end, avec d’abord Bayonne face à Clermont vendredi, puis Toulon – Castres samedi. Dans ce Top 14, rien n’est donc joué à la fin de la phase régulière. Il y a évidemment un avantage pour les deux équipes mieux classées, mais il ne définit pas tout. On peut par exemple citer l’exemple du Castres Olympique, qui a terminé 6e du classement en 2018, avant de remporter les barrages puis les demi-finales, et enfin s’offrir le titre de champion face à Montpellier. C’est là la beauté de ces phases finales, qui offrent cinq matchs alléchants pour le public, au cours desquels tout est relancé.
Cette année particulièrement, il est difficile de prédire le vainqueur. Toulouse a terminé leader de la phase régulière avec douze points d’avance, mais pourrait croiser sur son chemin l’UBB, fraîchement champion d’Europe. Autre candidat très sérieux, le RC Toulon a longtemps disputé avec Bordeaux cette place de demi-finaliste. Il ne faut pas omettre de citer Bayonne, Castres et Clermont, qui ont montré de très belles choses tout au long de cette saison. De plus, ce statut d’outsider pourrait leur permettre de jouer avec moins de pression, et de poser des problèmes aux cadors.
Un système similaire en Pro D2
La deuxième division ne déroge pas à la règle, il y a également des phases finales en Pro D2. Elles ont d’ailleurs déjà eu lieu et, comme le Castres Olympique en 2018, c’est le 6e de la phase régulière qui a remporté le graal. L’USM Montauban, d’ailleurs en lutte pour le maintien la saison passée, a en effet réalisé des phases finales fantastiques. Moins bien classé, Montauban devait disputer chacun de leurs matchs à l’extérieur. Pas de problème pour les Tarn-et-Garonnais, tombeurs successivement de Colomiers, Brive et enfin Grenoble en finale. Ce titre leur offre un ticket direct pour le Top 14 la saison prochaine. A l’inverse des Grenoblois qui reçoivent ce samedi Perpignan, 13e du Top 14, pour l’Access Match, surnommé le « match de la peur ».

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